Festival du film documentaire
échos d’ici, échos d’ailleurs

Marie Famulicki découvre le documentaire à l’INSAS, école de cinéma à Bruxelles, et y fait ses premiers portraits cinématographiques. Avec toi, portrait impressionniste de sa grand-mère polonaise, puis Hassane, des vies, portrait d’un immeuble de la rue Saint-Denis à Paris et de son gardien-poète Hassane (sélectionné à Visions du réel en 1999). En 2004, son film La Sérénité sans carburant, portrait d’une ancienne bergère sarde exilée qui a peint toute sa maison et des centaines de tableaux, est sélectionné au festival du film méditerranéen de Montpellier. Hypersensibilité aérienne, récit documentaire autour de son aventure médicale, a été diffusé sur france3 Corse-ViaStella en octobre 2015. En 2021, la comédie musicale documentaire En terrain libre, co-réalisée avec Delphine Moreau et Corinne Sullivan, est diffusée sur France 3 Paris-île-de-France. Parallèlement à son activité de réalisatrice, Marie Famulicki est également assistante à la réalisation, et a enseigné la pratique cinématographique à l’université de Paris 3-Sorbonne Nouvelle de 2009 à 2019. Elle anime régulièrement des ateliers de cinéma documentaire au sein de l’association Cinésphère.

Anthropologue de formation, Corinne Sullivan se lance dans la réalisation en 2009. Elle se forme en passant par l’École documentaire de Lussas et l’atelier documentaire de La Fémis. La question de l’imaginaire qui pénètre et façonne le réel est au centre de son questionnement. Elle réalise Mutso, l’arrière-pays en 2014 (Grand prix des Écrans documentaires d’Arcueil et Prix Moulin d’Andé Céci – Sélection internationale Visions du Réel, États généraux du film documentaire, Tbilissi International Film Festival, Corsica.doc, Sole Luna Festival, Rencontres du film documentaire Traces de vies, Rencontres Européennes du moyen-métrage de Brive…). En 2023, elle travaille sur le film documentaire À l’intérieur, le feu tourné aux États-Unis, à la croisée du monde de la rue et des églises. En parallèle de ses activités de réalisatrice, elle mène des ateliers d’éducation à l’image.

Après des études d’histoire et de philosophie, Delphine Moreau se passionne pour le documentaire de création qu’elle explore d’abord via l’anthropologie visuelle. En 2009, elle obtient avec La Société des arbres le Prix du public au festival Premier Doc ainsi que le Prix du meilleur documentaire aux Rencontres Cinéma-Nature. Elle réalise pour France Télévisions une série de courts métrages documentaires, Saisons forestières. Puis Marmites khmères est sélectionné dans de nombreux festivals ethnographiques internationaux. Avec Les Gens du sucre – Morceaux d’histoires, elle obtient la Plume d’or au festival L’ici et l’ailleurs. Le film est sélectionné dans des festivals comme le FIGRA et par Images en bibliothèques. En 2023, elle finalise un documentaire expérimental sur le parc Jean-Jacques Rousseau qui questionne le lien à la nature et aux utopies sociales et politiques. Parallèlement, dans une logique de créativité partagée, elle mène des ateliers d’éducation artistique qui donnent souvent la parole aux femmes.